Parfois, on se demandait si le destin faisait bien son travail ou si Cupidon le faisait aussi parfaitement qu'il pouvait aussi bien le dire. En tout cas, la jeune femme pensait que si ils faisaient leur boulot aussi mal était certainement une ruse afin de les faire comprendre qu'il faut se battre dure pour avoir ce que l'on voulait et qu'ils avaient bien l'intention de les récompenser en ayant une vie heureuse. Florencia savait, elle se l'était souvent dit qu'elle pensait que c'était certainement ça... C'était une mission qu'on leur offrait. Peut être pour montrer qu'ils s'aiment vraiment et et qu'ils pouvaient attendre pour vivre leur amour au grand jour.

Si sa maman pouvait l'aider là dessus , ce serait formidable mais ce serait de la triche. Elle croyait tout aussi au destin et à ce qui s'y entourait... Pour le moment, il leur donnait du temps à se consacrer tout les deux et ça elle allait en profiter un maximum avant de retourner à un quotidien téméraire.

FEDERICO - Je le sais bien et je respecte ton choix de penser que les petites fées existent ...

Ce qu'elle aimait chez lui était le fait qu'il respectait les choix et les décisions de son entourage. Lui même prenait des décisions pour ses frères et soeur. Il avait une grande part de responsabilité et ce fut avec volontiers que la jeune femme l'aidait au mieux avec les enfants. Je ne cesserai de le répéter mais Florencia adorait ses enfants. Ils étaient tellement énergétiques que si elle venait à apprendre qu'ils leur étaient arrivés quelque chose de grave, elle ne s'en remettrait pas.... Mais ne voulant pas penser à une telle chose, son regard se reposait à nouveau sur celui du jeune Fritzenwalden. Ce dernier vint poser sa main sur les cheveux longs bruns de la jeune demoiselle....

FEDERICO - Tu crois que tu me donnerais l'autorisation de faire quelque chose ?

FLORENCIA - Tout dépend de ce quelque chose mais..., Elle s'interrompit avant de lui sourire à nouveau. Je t'autoriserai tout ce que tu veux... Absolument tout...

Vous savez la raison du pourquoi de ce flot de larmes ? Florencia avait choisi de prendre une décision. Ayant longuement réfléchi depuis quelques temps, elle voyait que le moment était opportun de le lui dire... Ils ne pouvaient pas plus tomber plus mal... Les deux jeunes amoureux tenaient l'un à l'autre et leur situation ne pouvait qu'empirer... Elle restait dans ses bras, continuant de pleurer. Il fallait que cette grosse douleur s'en va pour qu'elle puisse aller mieux mais elle irait beaucoup mieux si elle le lui annonçait....

Le jeune homme a failli dire la chose qui pouvait encore plus craquer la jeune femme et pouvait certainement l'anéantir... Elle attendait depuis un long moment qu'il puisse lui dire un petit je t"aime ou quelque chose du genre... Mais, ceci prouverait qu'elle pouvait l'attendre éternellement.. Alors qu'il venait de lui dire qu'il tenait à elle, cette dernière prit parole, se détachant un instant de ses bras, séchant ses larmes d'un revers de main....

FLORENCIA - Je le sais... Tu sais aussi que je tiens beaucoup à toi et c'est ça qui nous fait souffrir tout les deux... et...., elle s'interrompit un instant...

Elle devait prendre son courage à deux mains pour lui annoncer. Peut être n'était ce pas la bonne solution à prendre mais ça pouvait les encourager à tourner la page tout les deux...Ses larmes coulaient le long de ses joues...

FLORENCIA -- J'ai réfléchi depuis plusieurs jours et...et je pense que... qu'il faudrait mieux que... je m'en aille quelque temps de la maison...

Voyant le regard qu'il venait de prendre, ses yeux remplis de larmes, elle posa sa main contre sa joue....

FLORENCIA - C'est la seule chose à faire, Fédérico... Nous ne pouvons pas nous déchirer de la sorte... Ça nous fait que du mal de nous voir tout les jours...

Rien ne lui disait de rester à la maison sauf son amour qu'elle avait pour chacun des membres de la famille. Oh, non , rassurez vous, elle n'aime pas Delfina et Malala. Elle ne les aimerait jamais, mais ne parlons pas d'elle.

Les deux jeunes personnes se connaissent et se complètement via leur comportement et leur avis qui change de tout au tout. C'était une des choses qui les unissait vraiment. Oui, elle lui pourrissait vraiment la vie... Enfin, ce n'était qu'un mot parmi tant d'autres qui ne voulait rien dire, bien au contraire. Mais, par moment, elle faisait exprès de le déranger dans son bureau rien que pour le voir, l'entendre parler avant de partir dans sa chambre, de se mettre sous les draps et de dormir pour un nouveau jour.

FEDERICO - J'ai jamais vu une demoiselle qui disait autant de bêtises en à peine deux minutes!

Florencia eut, enfin, un petit rire. Il vint directement la prendre dans ses bras, se collant à elle. Elle respirait l'odeur qui l'animait. Elle se sentait bien dans ses bras. Elle ne pouvait expliquer le sentiment qu'elle avait en ce moment. Le soleil semblait encore se montrer et rester. Un arc-en ciel était en train de se former dans le ciel.
A dire qu'aujourd'hui, tout voulait que ce soit un jour mémorable pour les deux jeunes personnes, qu'ils profitent un maximum de ce qui se présentait à eux sans pour autant que ça se finisse quelque part pour terminer la journée, la nuit mais ne pensons pas à ça hein, bande de petits coquins xD.

C'est alors que leurs regards se croisèrent à nouveau, leurs lèvres se rapprochèrent, finirent par se toucher et un baiser doux et amoureux vint naître. Baiser durant quelques secondes, quelques longues secondes, Florencia y mit fin un instant...

FLORENCIA - Je... Je t'aime, Fédérico...

Ce fut la première fois qu'elle le lui disait et elle pensait qu'elle devait le lui dire. Elle l'aime et elle le disait... simplement..

FEDERICO - Tu sais ce que je ressens envers toi... Mais en disant ça, c'est comme si je trahisais Delfina et je ne peux pas me le permettre.

La jeune femme lui fit un petit sourire rassurant, caressant doucement la joue du jeune homme.

FLORENCIA - Je ne te le demande. Je sens ce que tu ressens. Tu n'as pas besoin de me le dire pour que je le sache.

Et ce fut bien vrai. Peut être qu'à force de croire à ses fées, à toutes ses croyances farfelus, elle pensait qu'elle ressentait les sentiments des personnes qui lui sont chers... La jeune femme voulait le lui dire sans pour autant qu'il le lui dise en retour. Elle savait qu'il l'aimait et vu leur situation, elle n'allait pas en faire tout un plat parce qu'il ne lui a pas dit ce petit mot d'amour.

Mais, elle ignorait que lui, lorsqu'il devait embrasser Delfina, passer la soirée avec elle, la journée avec elle ou même quand il était au lit avec elle, elle ignorait qu'il pensait à elle. Dieu seul sait comment elle réagirait si il venait à lui dire. Donc, pour son propre bien, il ne doit rien dire, absolument rien.

Ils s'échangèrent un dernier baiser rempli d'amour, Florencia brisant à nouveau ce silence agréable.

FLORENCIA - Tu penses que Greta s'en sort ?

FEDERICO - Oui ... Les enfants arrivent dans trois quarts d'heure pour le diner et Delfina ainsi que Malala ne viennent pas avant les 16 heures... D'ailleurs en parlant de Delfina ...

Directement, lorsqu'il vint dire ceci, la jeune femme fit une grimace du genre : pourquoi est ce qu'il revient avec ça ?.... Pour tout vous dire, elle aurait pensé qu'il avait oublié mais apparemment cela ne fut pas le cas, dommage pour elle. Il est vrai que c'est un vrai supplice d'aller faire quelque chose pour la grande Torres. Elle l'avait en horreur, elle ne se le cachait pas même si parfois elle fait comme si elle l'appréciait alors que ce n'est pas du tout le cas, je tiens à le dire et même à le répéter si il le fallait.

La jeune assistante gouvernante vint le taper sur son torse en ayant dit la suite de sa phrase.

FLORENCIA - Et il a fallu que tu le dises... C'est rien si je prend un peu de retard. Elle n'aura qu'à patienter en grignotant ou en disant du mal des autres.

Parfois, elle entendait Delfina dire du mal des enfants. Florencia la surprenait toujours et la jeune fiancée de Fédérico s'arrangeait toujours pour dire autre chose, ce qui l'agaçait une fois de plus. Elle se mit tout de même à sourire à Fédérico. Elle n'allait pas lui reprocher de faire ce qu'il devait faire. Elle haussait les épaules.

FLORENCIA - Enfin... C'est mon boulot après tout... Je ne dois pas m'en plaindre.

Lançait elle. Ecoutez, il n'allait pas la reprocher d'être aussi sévère envers Delfina. Elle n'y pouvait rien. Elle ne pourrait pas entrer dans son coeur. Ca jamais. Déposant son regard sur son arbre enchanté, elle déposa sa main, le caressant doucement. Elle lui donnait beaucoup d'amour et il la lui remerciait en retour. Elle tourna son regard, ensuite, vers le jeune homme, lui souriant et déposant un baiser sur sa joue.

FLORENCIA - Je devrais y aller maintenant sinon elle va encore crier si elle ne l'a pas à l'heure....

FEDERICO - Non pas maintenant ... Tu as encore le temps et puis tu pourras aller la chercher après avoir mangé ...

Le grand sourire qu'elle avait sur son visage. Rester encore auprès de lui, à ses cotés, ça ne la rendait qu'heureuse. Ce dernier vint alors poser son visage au creux du cou de la jeune demoiselle gouvernante, respirant son odeur naturelle.

FLORENCIA - Tu n'auras qu'à venir avec moi... Cela ne me dérangerait même pas...., disait-elle pour plaisanter. Il aurait à terminer son dossier et elle ne voulait pas le freiner...

Parfois, lorsqu'elle n'arrivait pas à dormir, elle se levait de son lit, sortit de sa chambre et en faisant de petits pas silencieux, elle s'avançait vers la chambre de son patron. La porte était souvent entrouverte. Elle voyait son visage, ses traits qui lui caractérisait l'homme qu'il était. En suite, elle retournait dans sa chambre, s'allongea dans son lit, sous les draps et fermait ses yeux en gardant en tête l'image qu'elle venait d'avoir de lui..

FEDERICO - Reste avec moi, Flor...

Ce dernier vint déposer un baiser sur la nuque de la jeune femme, un endroit où elle était particulièrement sensible. Tout les petits baisers qu'il lui faisait la frissonnait. Elle pourrait rester à ses cotés toute une vie. Elle pourrait tout partager avec lui. Jusqu'à présent, elle lui cachait encore des choses, elle devait bien garder des choses propre à elle. Qui restera à jamais dans son jardin secret.

FLORENCIA - fermant ses yeux du à son baiser - Si je n'avais pas ce devoir à faire, ça ne se poserai même pas. Je resterai coute que coute avec toi...

Mais, même non matériellement, Delfina gâchait leur plaisir, ce fut seulement l'avis de la jeune femme. Elle se remit correctement, le regardant à nouveau, finissant par l'embrasser doucement sur les lèvres qui ne durait que quelques secondes....

( Tu veux que je t'en fasse même si j'adore ton avatar (l) )

Non, elle lui avait dit ça pour rire. Il avait bien trop de choses à faire à l'intérieur de la résidence, trop de responsabilités à tenir et surtout trop d'affaires en retard. Si elle le pouvait, elle l'aiderait, ça elle n'allait pas s'en cacher mais il n'accepterait jamais qu'on puisse lui venir en aide. On y peut rien, il est tête en l'air , voilà tout.

Ce moment, elle avait rêvé toute sa vie. Pouvoir être dans ses bras, le serrer contre elle, l'embrasser, lui offrir quelques baisers doux et romantiques, quelques petits mots d'amours à l'en faire littéralement fondre... Elle en savourait chaque micro secondes, chaque petites secondes, chaque moyenne seconde, chaque longue seconde, chaque minute et tout ce qui s'en suivait. Partager ce moment là en présence de son unique arbre magique était tout ce qu'elle pouvait rêver mais si son arbre magique était présent, sa maman l'était aussi. Elle parlait à sa maman à travers son arbre, ses pensées, ses amulettes, ses croyances. C'était les seuls communications qu'elle pouvait avoir d'elle. Par moment, elle lui demandait si les parents de la famille où elle travaillait actuellement se portaient bien... S'ils étaient heureux et fiers de leur fils, de leurs enfants... Elle reçut d'eux que des réponses positives mais ce sera que sous l'accord des parents de ce dernier qu'elle l'invitera à leur parler si il le voulait vraiment mais pour le moment elle garderait tout ça enfouit dans son petit jardin secret.

Le baiser qu'elle venait de poser sur ses lèvres, une fois finit, elle allait se reculer mais il vint recoller, une nouvelle fois, ses lèvres contre les siennes, prolongeant très amoureusement ce fabuleux et sacré baiser. Avec tout ses petits gestes, il lui prouvait son amour pour elle et elle ne demandait que ça, juste ça de sa part.

Ayant vivement besoin de reprendre leur souffle, ils se décollèrent mais leurs fronts vinrent se poser l'un contre elle, la jeune femme caressant tendrement, doucement la joue de son amoureux, se parlant qu'à travers leur regard...