Pouvons nous enfin avoir une vraie discussion ? Sans cri ? [Fédérico]

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Bien sur qu'il avait entendu la musique jusqu'à son bureau, mais il n'avait pas la tête à se lever, ouvrir la porte de son bureau qui menait ensuite directement jusqu'au salon et de crier à travers la pièce à Flor pour qu'elle baisse le son de la radio. Il ne voulait pas se disputer à nouveau avec elle et puis aujourd'hui les enfants étaient à l'école, Delfina et Malala étaien en ville pour les préparatifs du marige et Greta faisait ses courses aujourd'hui. ntoine viendrait plus tard ns la matiné pour leur préparer leur diner. Ainsi juste Flor et lui se trouvaient seuls dans cette grande demeure. Il en profita alors pour travailler deux bonnes heures avant que ses yeux commencent légèrement à se troubler, signe de fatigue. Fédérico s'étira alors sur son fauteuil avant de se décider à laisser ce qu'il venait de faire de côté et de se lever, sortant ensuite un moment de son bureau ... Tout en passant dans le salon, il remarqua Flor assise dans le canapé et qui devait surement être dans ses pensées vu qu'elle gigotait. Les femmes je vous jure!

Arrivé dans la cusine après avoir contemplé quelques secondes la jeune femme, il s'approcha de la machine à café et l'alluma. Il pris ensuite une petite tasse ou il posa sous la machine puis appuya sur le bouton pour que le caffé puisse sortir. Ca lui ferait du bien de boire quelque chose pour le réveiller d enouveau. Mais malheureusement, rien ne vint. Féfé tappa doucement dessus, mais toujours aucan signe.

-Saleté de machine!

Se dit-il à lui même à haute voix. Manquait plus que ça, que sa machine à café tombe en panne.

Je sais que je ne dois pas me mêler de ce qui ne me regarde pas mais c'est tout de même louche que l'autre puisse cacher une stupide lettre au creux d'un canapé. Il ne faut pas être débile pour faire une telle chose. Même Tomas ne ferait pas ça et Dieu sait à quel point il peut faire n'importe quoi

Oh, excuse moi. Je pensais que c'était un cambrioleur qui essayait d'endommager la machine à café et j'ai été pris de panique et....

Mais, au faite, pourquoi tu t'acharnes sur elle ? Tu la traumatises voyons., reprit-elle en donnant un assez coup sur la machine, à l'endroit qu'il fallait pour qu'elle se mette à fonctionner.

Elle commence à être défectueuse. Faudrait en acheter une nouvelle mais elle tient le couo. Elle ne veut pas s'en aller d'ici surement et elle ne veut surtout pas qu'on la livre à madame la Poubelle.

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Bien sur, vu qu'il continuait à donner quelques coups à la machine pour voir si elle fonctionnait, il n'entendit pas les pas de la jeune gouvernante arriver. De toute personne, jamais personne n'arrivait à l'arriver tellement elle était légère comme une plume. Finallement alors qu'il se souvenait comment Greta mettait en marche la machine, il n'eut pas le temps de faire ce geste-là, qu'il sentit quelque chose venir attérir contre sa tête. Heureusement que c'était moux!

- Mais ... Flor .. T'es ... Folle?

Dit-il en esseyant de se protéger avec l'aide de ses bras des coups de la jeune femme. M'enfin, si c'était pour ça qu'elle l'avait tappé, alors elle était pardonnée. De toute façon, il lui était impossible de ne pas la pardonner face à cette figure. Il la laissa alors arranger la machine en faisant ce geste dont il allait justement faire juste avant qu'elle ne vienne lui couvrir de coups. Fédérico continua ensuite à l'entendre parler, vu qu'elle savait faire que ça aussi, mais d'un coup un sourire amusé vint se former sur son visage.

- T'es incroyable!

I continua de la regarder quelques instants avant de raccler doucement la gorge face à ce blanc qui était venu s'installer entre les deux perosnnes. Finallement, quand le café fut fin prêt, il prit la petite tasse entre ses mains et la posa ensuite sur la table de la cuisine. Fritz s'asseia ensuite sur une des chaises présentes dans la pièce puis posa une de ses mains sur son front, le caressant du bout des doigts. Ses sourcils se froncèrent, signe qu'il avait une terrible douleur de tête. Non, c'était pas à cause des coups de Florencia, mais plutôt à cause de toute cette fatigue. Mais il valait mieu ne rien dire à Flor, même s'il savait très bien qu'elle allait répliquer d'ici peu face à ce geste.

Don Freezer, qu'est ce que vous avez ? Je vous avais bien dit que vous alliez vous rendre malade à force de travailler sans arrêt.

Fédérico... Tu devrais sérieusement te reposer. Si tu ne le veux pas, je t'y forcerai. Tu dois te reposer. Il le faut si tu veux continuer à mieux travailler pour l'entreprise de ton père. Ton papa ne souhaiterait pas que tu te tues au travail pour lui rendre honneur.

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Quesque je venais de vous dire?! Elle venait tout juste de dire quelque chose à ce sujet. A croire qu'elle le connaissait par coeur. Du moins lui, il savait ce que voulait dire tous les moindres petits gestes venant de celle qu'il aimait, en occurence là, c'était bien sur, Florcencia.

Quand elle eut terminé de dire ses quelques mots, il allait rajouter quelque chose, mais elle venait de partir chercher quelque chose, sans doute un médicament pour cette douleur de tête. Elle devait sans doute avoir raison, mais pas aujourd'hui, du moins, pas cette semaine en tout cas, car il ne pouvait pas laisser échapper une telle affaire. C'était ce que son père ferait, il se rendrait malade juste pour du travail. Et oh combien de fois il l'avait fait. Et il allait faire exactement la même chose, quitte à se rendre malade, mais cette affaire-là était des plus urgentes.

Finallement, Flor revint avec un petit cachet à la main, prennant par la même occasion un verre d'eau. Elle tendit ensuite le tout à Fédérico et il prit le tout, avalant jusqu'à la dernière goutte d'eau. Il reposa ensuite le verre sur la table puis reposa son regard sur la nouvelle gouvernante.

- Merci Flor.

Il mis le caf de côté, préférant ne pas y toucher.

- Mais je peux pas me reposer cette semaine, c'est impossible, il faut vraiment que je sois attentif à cette affaire et je ne peux pas la laisser filer entre mes mains.

Mais je peux pas me reposer cette semaine, c'est impossible, il faut vraiment que je sois attentif à cette affaire et je ne peux pas la laisser filer entre mes mains.

Très bien, continue à travailler mais accorde toi quelques minutes de pause avant de reprendre. Juste ça, ce n'est pas la mer à boire. Même cinq minutes pourrait suffire à ce petit corps d'athlète....

Est ce que ton mal de tête passe ? Tu veux que je te redonne de quoi le calmer ? Ce serait préférable non ?.

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Fédérico souria doucement face aux dernières paroles prononcés par la jeune femme. Toujours là pour s'inquieter pour les autres. D'ailleurs il ne méritait pas qu'elle lui consacre tant d'attention à lui après tout le mal qu'il était entrain de lui faire à cause de cette histoire avec le mariage et Delfina. D'ailleurs, il n'aurait jamais du avoir accepté qu'elle puisse venir travailler che eux si c'était pour que leur soufrance ce fasse plus grande. Il savait que jamais il ne pourrait être heureux auprès de Delfina comme il se trouvait être quand il se trouvait aux côtés de Flor. Il lui suffisait de poser ne serait-ce que quelques petites secondes son regard sur elle, qu'il pouvait se sentir tout de suite mieu. Elle avait uelque chose en elle qui faisait de lui une tout autre personne ou seule elle arrivait à voir cette facette cachée de Fritz.

Pour répondre à la jeune femme, il hocha juste négativement la tête. C'était pas en prennant médicament sur médicament qu'il allait réussir à faire passer ce mal de tête atroce. Féférico regarda un long moment Flor, plissant les yeux, regardant avec attention chaque partie du visage de la jeune femme. Ses yeux, ses lèvres, ses cheveux, ses pommettes.

-Comment tu peux être aussi douce alors que je te fais tant de mal?

Car oui, elle n'allait pas le nier, mais il savait qu'elle souffrait. Pas seulement parce qu'il le voyait, mais parce que parfois les enfants venaient lui dire telle et telle chose sur elle.

Moi même je me le demande parfois, mais je préfére mettre tout ça de coté... Chaque travailleur pourrait s'inquièter pour leur patron si ce dernier se sentait mal. Je fais pareil. C'est simple...

Très simple

Pense à te reposer pendant quelques minutes. Profite de l'absence des enfants et des autr...,

et de Delfina et de sa mère. Ce n'est pas tout les jours que cela pouvait arriver. Profite en.

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Elle avait sans doute raison, mais c'était pas une raison. Une tout autre personne l'autre sans doute envoyé balader après le comportement qu'il avait, mais pas elle. Pas celle à qui il tenait. Elle avait une toute autre vision des choses. Si seulement il pourrait voir aussi clair qu'elle le voyait. Car à cet instant même, il était aveugle. Aveugle du fait qu'il allait épouser Delfina et qu'il allait faire encore plus souffrir Flor. Et le pire était encore à venir. Ils devraient faire un héritier. A vrai dire, il ne voulait même pas y penser à tout ça.

- Tu as sans doute raison ...

Dit-il en se grattant doucement la nuque. Il touna ensuite doucement le verre qui était rempli d'eau il y a quelques minutes avant entre ses mains puis voyant que la gouvernante s'appretait à partir, Féférico l'interpela.

- Attends! Tu ... Tu voudrais pas rester avec moi quelques minutes de plus?

Bien sur, il savait que c'était risqué si quelqu'un venait à les surprendre, mais ils n'allaient faire rien de mal non? Juste parler un peu et rien de plus. Et puis, il allait bientôt se remettre au travail.

Attends ! Tu... Tu ne voudrais pas rester avec moi, quelques minutes de plus ?

Très bien. Je resterai à tes cotés encore quelques instants. Au moins, tu progresses. Tu prends quelques minutes avant de retourner travailler à ton bureau

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Féférico ne put s'empecher de sourire face aux mots dont elle venait de prononcer. Il se leva alors, mais du se tenir à la table car il avait des tournis. Il s'était levé trop vite et conséquence, ça donnait ça. Enfin bref ... Il s'approcha ensuite de Florencia et arivée près d'elle, il lui pris tendrement la main. A cet instant précis, il avait une énorme envie de lier leur doigts, mais il ne le fit pas, par protection. Ils se dirigèrent ensuite vers le salon puis arrivés à destination, Fritz se laisse écrouler sur le canapé, se retenant la tête. Il laissa ses yeux azurs se fermer petit à petit puis un soupir ce fit à nouveau entendre dans la pièce.

- Merci ...

Ce merci ne signifiait pas seulement le fait qu'elle soit resté à ses côtés, mais aussi pour tout le travail qu'elle avait accumulé depuis qu'elle se trouvait à ses côtés. Sans elle il ne serait rien et ne pourrait sans doute pas gérer les enfants. Et jamais il ne l'avait réellement remercié pour tout ce dont elle avait fait. Bien sur, elle ne pouvait pas savoir ce que ce merci pouvait représenter, mais le plus important, c'tait que lui le savait.

Finallement, il finit par réouvrir à nouveau ses deux yeux pour les reposer sur la jeune femme qui se tenait encore debout près de lui. Féfé se mit doucement de côté, posant un de ses coudes sur l'un des côtés du canapé de manière à laisser un peu de place à Flor pour qu'elle puisse prendre place.

Est ce que tu veux quelque chose ? Dis moi ce que tu veux, je te le donnerai sans hésiter.

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Quand elle vint poser sa main sur son genou, le jeune homme ressentit à nouveau une décharge électrique en lui. Heureusement qu'il n'était pas magnétique ou un truc de ce genre si non vous pourriez être surs qu'il aurait explosé. Il baissa alos un instant son regard océanique vers la main de celle-ci, la regardant quelques secondes avant que sa propre main ne vint se poser sur celle de Florencia, la caressant le plus tendrement possible, comme si c'était un objet précieux et qu'il avait une peur bleue de le casser. A vrai dire, oui, Florétait son objet précieux et il savait très bien qu'il avait déjà mis en miettes le coeur de celle-ci par sa faute. Mais il comptait bien recoller les morceaux coute que coute. Comment? C'était la question dont il n'arrêtait pas de se poser depuis des jours et des jours.

Par la suite, il entendit à nouveau la douce mélodie de la voix de la gouvernate, lui demandant s'il voulait oui ou non quelque chose d'tre. Tout ce qu'il souhait en ce moment même était impossible à ses yeux et donc, il allait se taire.

- Juste que cette douleur me passe le plus rapidement possible.

Dit-il en recommençant à masser son front dans l'espoir que ses doigts puissent faire quelque chose de magique pour calmer ce douloureux crâne, mais rien à faire, ça ne passait pas.

Se blottir dans ses bras. Elle n'attendait que ça. Le hic est que si elle venait à faire un tel geste, il se pourrait très bien que quelqu'un rentre à ce moment là et c'est la seule chose qu'elle souhaitait. Se prendre la main pouvait se passer inaperçu. La retirer vite fait était beaucoup plus mieux que de se retirer des bras de la personne que l'on aimait. Le pouce de la jeune femme vint caresser le dos de la main de l'homme qui la faisait délirer.
Que pouvait elle faire pour qu'il n'est plus mal aussi fort à la tête ? Elle l'ignorait. Elle voulait tellement qu'il aille mieux... Peut être tenter de le relaxer. Le bon point fut qu'il y avait du silence et c'était soulageant. Ça l'aiderait au mieux...

FLORICIENTA - J'ignore comment je peux faire pour que ça passe le plus vite possible... Allonge toi et ferme les yeux.... Ça pourrait y aider...

Elle avait bien dit que cela pourrait l'aider et elle espérait sinon elle pourrait peut-être lui masser les épaules ou surtout les tempes... Du moins, si cela ne l'aidait pas de se reposer, elle lui masserait doucement les tempes, que pour l'aider, n'ayant pas l'intention de l'embrasser quand il ira mieux. Même s'embrasser ici, ils ne le pouvaient pas et en dehors de la maison aussi. Des membres de la famille Fritzenwalden pourraient les surprendre et ce serait encore bien pire.

Elle caressait encore une dernière fois le dos de la main de son Don Freezer avant de se lever et de laisser le jeune homme s'allonger confortablement sur le canapé. Bien sur, elle resterait à ses cotés. Il n'était pas malade mais c'était tout comme.

La jeune femme ouvrit sa bouche afin de déclarer doucement...

FLORENCIA - Si le fait de te reposer ne t'aide pas, je te masserai les tempes... Espérons que personne n'entendre maintenant, disait-elle à vois basse.

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Le jeune homme s'allongea alors complétement sur le canapé en cuir. Il reposa une nouvelle fois son regard sur la belle gouvernante avant de sourire amusé face à ses chuchottements. Elle était tout le temps comme ça, à chuchotter pour un petit rien, mais ça le faisait bien rigoler parfois, car il pouvait la surprendre à parler toute seule. Mais si il devait être pire pour qu'elle puisse lui faire un léger massage dans les tempes, alors il allait pas se gêner.

-Tu sais quoi? Je crois bien que j'empire là ...

Il rigola ensuite doucement mais son rire se transforma à une grimace à cause de la légère douleur. Il reposa à nouveau son regard sur Florencia puis il enleva doucement une méche qui se trouvait devant les yeux marrons de la gouvernante. Quand ce fut fait, il passa doucement ses doigts dans les cheveux de celle-ci, les caressant avec la plus grande délicatesse du monde. Mais bien sur, à chaque fois qu'ils avaient un moment comme ça à eux, quelqu'un devait les interrompre.

Greta rentra alors dans le salon avec les bras chargés de sacs, puis elle s'arrêta net en voyant le jeune couple. Féférico retira très vite sa main des cheveux de Flor et se redresse ou plutôt s'asseya sur le canapé, comme si ne rien ne venait de se passer. Greta pris alors la parole avec son accent très allemand, se cachant d'une mains ses yeux.

- Je n'ai rien vu et d'ailleurs, je vais partir!

Et ce fut ce qu'elle fit en moins de deux, laissant une nouvelle fois, un léger blanc entre la gouvernante et son chef.

FEDERICO - Tu sais quoi? Je crois bien que j'empire là ...

Qu'est ce qu'il ne ferait pas pour que la jeune femme ait une attention envers le jeune homme. Ça lui faisait rire et elle se mit à prendre la parole.

FLORENCIA - Ah parce que vous dites cela, vous pensez que je vais vous faire ce petit massage temporal ? Non mais vous vous prenez pour qui hein ? Pour mon patron ?

Elle prit un léger temps de pause avant de se souvenir qu'il était bien son patron, faisant la comédie bien entendu mais voyant le regard qu'il venait de prendre, elle se tut directement.

FLORENCIA - Oh, je suis désolée, ce n'était pas dans mon intention d'empirer les choses...

Quelle nullité elle alors. Elle voulait s'approcher de lui pour lui masser comme elle le lui avait promis mais il vint enlever une des mèches brunes qui se trouvait devant les yeux marrons de la jeune assistante gouvernante. Face à ce geste, elle avait ressentit un léger frisson qui lui fit assez de bien, faut l'avouer.

Alors qu'ils se sentaient presque en osmose, voilà que la porte d'entrée se mit à claquer, tournant rapidement le regard vers la porte d'entrée, elle y découvrit la silhouette de Greta. Ce fut à chaque fois pareil et elle y avait prit l'habitude. Fédérico enlevait illico presto sa main des cheveux de la jeune femme, Florencia se sentant horriblement gênée.

Les surprenant, Greta se cachait la main des yeux, passant devant eux. Voulant vraiment qu'ils continuaient ce qu'ils faisaient.

GRETA - Her, je n'ai rien vu et d'ailleurs, je vais partir !

Lançait-elle avec son accent allemand qu'aimait la jeune gouvernante. Toujours autant gêné, une fois que Greta fut partie de la pièce, Florencia regardait Fédérico d'un regard gêné...

FLORENCIA - Je ne pense pas que tu auras droit à.. ton petit massage..., déclarait-elle avec tout de même un petit regret.

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Fédérico se gratta pour la égnième fois de la journée sa nuque et vous savez très bien ce que ça voulait dire à présent. Qu'il était bien évidemment gêné. Même si greta venait de partir de la pièce, c'était pas pour autant qu'ils allaient continuer à se toucher ou à se chercher l'un à l'autre, car vous l'aurez bien compris, à chaque fois, ça commençait toujours de la même façon. D'abord ils criaient et s'enguelaient et par la suite ils avaient des moments de ce genre de tendresse l'un envers l'autre qui parfois les mener à aller plus loin que de simples caresses. Mais aujourd'hui il n'aurait sans doute pas la chance de pouvoir caresser et goutter les douces lèvres de sa belle. D'ailleurs ça faisait déjà quelques jours dont il n'avait pas eut la chance de le faire et ça commençait vraiment à lui manquer. Il savait également qu'après chaque baiser, elle ainsi que lui, se sentaient mal par rapport à delfina, mais c'était bien plus fort qu'eux. Comme je l'avais dis plus haut ou plut'ot quelques pages en arrière, l'amour ne se contrôle pas et c'était exact. Mais malheureusement, ils devaient le faire si non ça allait empirer les choses.

Finallement il écouta la dernière phrase dont elle venait de prononcer. Il était tout autant déçu qu'elle, mais ça serait mieu ainsi.

- Tu as sans doute raison ... Encore une fois ...

Dit-il en faisant un léger sourire amusé face au ''Encore une fois'' dont il venait de dire. Mais c'tait la pure vérité. Elle disait à chaque fois juste, or que lui se trompait la plupart du temps.

- Il vaudrait mieu que je me remette au travail.

FEDERICO - Tu as sans doute raison ... Encore une fois ...

Elle aurait apprécié de ne pas avoir, une nouvelle fois, raison. Mais, ils avaient l'habitude maintenant et revenir en arrière s'avère être impossible. Avoir toujours raison pouvait ne pas être appréciant par moment et ce fut le cas aujourd'hui.

FEDERICO - Il vaudrait mieux que je me remette au travail.
FLORENCIA - Tu as certainement raison... Je... je vais rejoindre Greta en cuisine.

Disait-elle en lui adressant un petit sourire avant de rejoindre l'allemande en cuisine. Une fois arrivée, elle partit l'aider à ranger les courses dans les armoires et à l'intérieur du frigidaire.

GRETA - Pourquoi m'avoir rejoindre en cuisine ? Reste avec Her Fédérica, Florencia.

Prononçait-elle avec son accent allemand qui fut très charmant.

FLORENCIA - Oh non non non, il avait du travail à faire même si il sait mieux que moi qu'il ne devrait pas.

Rangeant deux boites de céréales à l'armoire, Greta finit par dire.

GRETA - Tu devrais le rejoindre. Profiter de l'absence des deux sorcières. Les enfants, Greta et Antoine s'en occuperont. Propose lui de faire un tour dehors.

Florencia était hésitante. Elle ne voulait pas, encore, sortir Fédérico de son travail habituel. Sous l'hésitation, Greta ouvrait grand sa bouche pour appeler Fédérico. La jeune gouvernante mit un terme à ça.

FLORENCIA - D'accord , d'accord, j'y vais. Mais préviens moi si quelque chose ne va pas.
GRETA - Promis.

Même si elle n'allait pas le faire. Embrassant Greta et la remerciant d'être aussi maman poule, d'être aussi cool et surtout compréhensive, Florencia se dirigea dans la gueule du loup en frappant et entrant dans le bureau de Fédérico. Le voyant tête rempli sur son dossier, elle hésitait à le faire sortir de sa torpeur.

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Fédérico suivit du regard la jeune gouvernante repartir du salon pour se diriger vers l'immence cuisine de la demeure. Quand elle ne fut plus dans la pièce, il se leva à contre coeur pour se diriger ensuite vers son bureau. Il ouvrit alors la porte qui séparait le salon de la pièce de travail puis rentra à l'intérieur, la refermant encore une fois. Il posa un instant son regard sur la pile de papier dont il devait tout faire pour aujourd'hui puis soupira exaspéré. En ce moment même il aurait besoin d'une baguette magique pour faire ça en un claquement de doigts. Mais melheureusement pour lui, il n'était ni sorcier ni magicien pour faire disparaitre tout ce travail. N'unique solution était de se mettre au boulot et plus vite il commençerait plus vite il terminera.

Fédérico s'asseia alors devant son bureau en bois puis pris un tas de feuilles qu'il commença à inspecter. Avant même qu'il n'ait put finir la première page, il entendit quelqu'un rentrer dans la pièce. Fritz leva alors doucement son regard vers cette personne-là et reconnu une nouvelle fois la gouvernante. Il souria doucement, même si l'envie n'était pas trop présente.

-Tu as besoin de quelque chose?

FEDERICO - Tu as besoin de quelque chose ?

Florencia avait toujours eu l'air hésitante. Et puis pourquoi avait elle écouté Greta ?

FLORICIENTA - Euh... Je me demandais si tu voulais faire un tour dehors. Greta m'a affirmé que Delfina et Malala ne serait pas là de la journée. Donc, je me suis dis, autant proposer à mon patron de prendre un peu l'air dehors. Ca lui fera certainement du bien...

Finissait elle par déclarer. Elle ignorait si ce dernier voudrait bien passer du temps avec elle dehors. Il allait certainement lui dire que pour les enfants, il devrait être là et elle aussi d'ailleurs donc, pour éviter de blablater trop longtemps.

FLORICIENTA - On dirait que Greta s'est occupée de tout mais elle m'a confirmé qu'elle s'occuperait avec Antoine des enfants mais je lui ai dit qu'elle devait nous appeler si ça n'allait pas. Mais, tel que je l'a connais, elle ne le fera même pas...

Disait-elle avec un petit sourire sur le creux de ses lèvres.

Je vous le dis, elle remercierait à jamais le seigneur s'il acceptait de sortir avec elle sans broncher. Ce serait le plus beau cadeau de la journée... Disons de ces quelques dernières minutes. Ils ne sortaient pas trop souvent dehors. A cause des personnes qui pourraient les surprendre. Mais, au point où ils étaient, que quelqu'un les voit se tenir la main ou tout simplement discuter ensemble, ne lui faisait rien. Elle en avait tellement pris l'habitude qu'elle ne voulait plus combattre ou se cacher ou même se défendre.

Elle savait qu'il ne voudrait pas faire souffrir Delfina alors qu'elle ne mérite que ça après tout mais Florencia ne voudrait pas qu'il l'abandonne pour la simple raison parce qu'elle est enceinte de lui et elle ne voudrait pas que cet enfant ne connaisse pas la véritable identité de son père....

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Il l'écouta alors sans dire un simple mot. Il adorerait sortir un peu et prendre l'air, surtout en compagnie de Flor, mais, il avait vraiment du travail et le laisser de côté, il ne pouvait pas se le permettre alors qu'il avait déjà pris un retard fondamental ...

- J'ai vraiment beaucoup de travail Florencia et je ...

Il s'arrêta de parler d'un coup en voyant le regar imploreur qu'elle lui faisait. Non pas ce regard là. il savait qu'il allait craquer et c'était justement ce qui était entrain de se passer.

-Très bien ...

Il esquisa un petit sourire sur son visage d'ange puis éteignit son ordinateur portable pour ne pas gaspiller de la batterie. Et puis à quoi bon utiliser de l'énergie pour rien? Enfin bref, on va pas non plus parler de l'écologie maintenant. Tout ce qu'il savait en ce moment, c'était qu'il allait faire une petite promenade avec la femme qui lui faisait battre son coeur et il comptait bien en profiter.

Fédérico se leva alors de son fauteuil, regardant une dernière fois si tout était en ordre puis il se tourna vers Flor, ayant toujours ce sourire dessiné sur son visage. Il s'approcha ensuite doucement d'elle et lui tendit son bras pour que celle-ci passe le sien autour. Quand ce fut fait, ils allérent en direction de l'immence jardin de la villa.

J'ai vraiment beaucoup de travail Florencia et je ...

GRETA, NOUS SOMMES PARTIS. N'OUBLIE PAS DE NOUS APPELER S'IL Y A UN PROBLEME. ,

Ça fait du bien de sentir un tel bonheur d'air fraichement frais.

Cela doit te faire du bien de sortir un peu de la maison...

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En entendant le cri qu'elle venait de faire pour dire à Greta qu'ils sortaient, Fédérico sursauta légèrement. Il ne s'était pas attendu à ça, mais bon, avec Flor il savait qu'il fallait s'attendre à tout. Il souria alors légèrement amusé face à la situation.

Quand ils furent enfin dehors, il regarda autour de lui. Personne ne se trouvait là, or que la plupart du temps des jardinniers ou des personnes se trouvaient là pour s'occuper du jardin. Mais aujourd'hui on aurait bien dit que c'était leur jour de chance. Personne à la maison apars Greta et personne non plus à l'extérieur, c'était tout simplement parfait.

Finallement, il écouta les quelques paroles dont venait de prononcer la belle brunette qui se tenait à ses côtés. C'est vrai, ça lui faisait un bien ou de prendre un peu d'air et surtout de ne pas être plongée au beau milieu de toute sa paperasse. Mais surtout, ce qui le faisait le plus plaisir, c'était d'être aux côtés de la femme qui lui faisait complétement battre son coeur à une vitesse folle comme il était entrain de battre à présent.

Fédé posa alors son regard azur sur le visage de la belle gouvernante, esquisant pour la égnième fois de la journée un doux sourire.

- Oui tu as raison.

Il baissa ensuite doucement son regard vers la main de la jeune femme qui se trouvait sur son bras, puis, doucement, il fit glisser son bras pour venir attraper cette même main. Ca y est, une sensation de plaisir passe dans tout son corps.

Penses tu que les fées existent ? Moi, oui... C'est peut être puéril mais avec l'arbre que j'ai avec moi, dans ma chambre, je parle avec ma maman... Elle veille sur moi... Ces amulettes que j'ai me rapprochent d'elle.. C'est le plus beau cadeau que j'ai pour être proche de la femme qui m'a mise au monde....

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Les fées? Il n'y croait pas vraiment. Bien sur, il respectait le choix que Florencia, car il savait qu'elle avait des rêves plein la tête et jamais il ne pourrait la critiquer sur ça. D'ailleurs les personnes qui critiquent les gens pour un rien, il détestait. Il fallait avant tout respecter un être humain et peu importe ce qu'il avait en tête.

-Pour te dire la vérité, pas vraiment ... Je crois plutôt au destin. Je suis sur que si on esseye de le suivre, on arrive à obtenir ce que l'on souhaite vraiment. Du moins, c'est ce que je pense ...

Dit-il en tournant doucement son visage vers elle et en plongeant son regard océanique dans les yeux marrons de sa belle. Il faisait des vas et viens avec son regard entre les yeux et les lèvres de celle-ci avant de détourner rapidement sa tête avant de faire une bétise dont ils pourraient regretter par la suite. Enfin, pour lui ça ne serait jamais une bétise d'embrasser cette jeune gouvernante, au contraire, il en avait plus qu'envie, mais ça serait pas respectueux envers Delfina.

Après quelques pas, ils arrivèrent devant un arbre centenaire. Le fameux arbre dont Flor lui parlait tant et qui allait jusqu'à la chambre de celle-ci. Fédérico posa sa deusième main de libre sur le tronc.

- Mais si tu y crois, alors ne laisse personne t'enlever ça de la tête. Peut être qu'au fond, c'est encore moi qui ait tord et que tu as raison par rapport à tes fées et à tes amulettes ...